La sève de l’arbre de lune

L’avant propos :
Vous qui croisez ce recueil !
Je vous invite à vous laisser porter et emporter par l’écriture de Fabrice devésa. Elle coule, s’écoule, rebondit et danse : elle est l’évidence. Le verbe prend sa source chez l’auteur : romantique, il est ce coeur qui vibre, qui s’extasie et qui souffre, et tel un Don Quichotte en quête du Grand amour, ouvre des portes miroir. il est ce rosier grimpant qui monte jusqu’au firmament, dont chaque rose est une histoire qui a un parfum différent.
" Prenez son pouls et suivez ses battements. "
Daniel Liamin, Membre de la société des Poètes et artistes de France, et ancien président du Cercle poétique du Montmorillonnais

Ami Lecteur,

Un livre est un royaume où les mots sont des images, les phrases des rivières de notes musicales et les poèmes de merveilleuses aventures.
Lecteur, fidèle compagnon, sache qu’avant d’en construire les palais, j’ai cru en des " voyages " qui n’étaient que des étoiles filantes et traversé des déserts où les oasis de tendresse n’étaient que des illusions d’éternité, des petits morceaux d’amour mangés par les oiseaux du temps... tu découvriras dans ces pages quelques souvenirs de mon passé !
A travers les mots bleus des contes et des légendes chantés, j’espère t’emmener à nouveau dans un univers au-delà de la réalité, dans ma quête du grand Amour, partageant avec toi une part de moi-même où tu te reconnaîtras peut-être.

Frère lecteur, Don Quichotte des temps nouveaux, Perceval, Pierrot-Arlequin, tu pénètres aujourd’hui dans mon royaume. Puisses-tu prendre autant de plaisir à en visiter les contrées que j’en ai eu à les créer, à les bâtir et à en comprendre les secrets !

Fabrice Devésa

Tes yeux

Tes yeux sont des diamants et de grands oiseaux d’or
Recouvrant de leurs ailes tous les champs de mon corps,
Des épis de tendresse au soleil du bonheur
Qui germent dans ma vie pour embellir mon coeur.
Tes yeux sont des étoiles, couronnes de cristaux,
Et des phares qui éclairent en moi tous les bateaux.
En puisant dans leur source j’y trouve la pureté
D’un amour qui m’éveille à son immensité.
Tes yeux sont des cascades aux couleurs opalines
Où se baigne les fées des ruisseaux : les Ondines,
Des palais merveilleux qui changent de couleurs
Selon le grain du jour, les saisons, les humeurs.
Tes yeux sont les royaumes d’une ville engloutie
Par une mer sans fond d’où naît la poésie,
De doux chants de sirènes enfantant l’absolu
Qui mettent, en secret, mes sentiments à nu.
Tes yeux sont des colombes qui apaisent mes nuits
Déposant leurs lauriers au coeur de mes folies,
Des océans de feu et des pays de neige.
Je céde à la magie de tous leurs sortilèges.
Tes yeux sont des miroirs reflétant l’élégance
d’une âme merveilleuse et toujours en semence,
D’une foi qui grandit dans ton amour de Dieu,
D’un jardin d’émeraudes au visage astucieux.
Tes yeux sont des planètes presque surnaturelles
Dont le chemin de vie m’enchante et m’ensorcelle,
De magnifiques cygnes sur d’immenses rivière,
Des perles d’émotions et des îles de verre.
Tes yeux sont des diamants et de grands oiseaux d’or
Recouvrant de leurs ailes tous les champs de mon corps.
Moi, l’humble serviteur, je te fais le serment
De ne jamais briser tous leurs envoûtements.